Fin décembre 1991, l'URSS s'écroulait, laissant 15 républiques indépendantes : un géant, la Russie, et 14 autres États. Nos reporters Achraf Abid, James André, Gulliver Cragg, Sylvain Rousseau et Elena Volochine ont réalisé une série de reportages en Russie, Estonie, Ukraine et Géorgie, qui racontent les vestiges de l’ère soviétique et les relations que ces pays entretiennent aujourd’hui avec Moscou.

Staline regretté en Russie ?


Depuis 2014 et l'annexion de la Crimée par la Russie, les statues et les bustes de Staline, le dictateur soviétique, se multiplient à travers le pays. Certains redoutent le renouveau de son culte sur fond d'archives qui demeurent en grande partie fermées et d'une lumière loin d'être faite sur les exactions commises par son régime. Ex-agent du KGB, ex-patron du FSB - les services secrets soviétiques puis russes -, Vladimir Poutine ne cache pas sa nostalgie pour l'époque soviétique. Il est lui-même accusé d'user des mêmes méthodes contre ses opposants et son régime entretient un rapport ambigu à Staline.
05:26

Géorgie : une émancipation sous la tutelle de l'Église orthodoxe


Après la dissolution de l'Union soviétique en 1991, la Géorgie s'émancipe sous la tutelle de l'Église orthodoxe. La religion, considérée comme l'opium du peuple par les communistes, tire désormais les ficelles du pays. Mais elle pourrait devenir un frein aux ambitions européennes du pays de naissance de Staline.
06:38

Une politique de « décommunisation » qui divise les Ukrainiens


En 1991, plus de 90 % des Ukrainiens votaient en faveur de l’indépendance. Dans les années qui suivirent, le pays a toutefois conservé des liens politiques étroits avec Moscou, tentant de maintenir l’équilibre entre l’Est et l’Ouest. Mais la révolution pro-occidentale de 2014 change la donne. Le nouveau gouvernement instaure une politique de « décommunisation », condamnant les anciens dirigeants soviétiques pour leurs crimes et supprimant les monuments qui leur étaient consacrés. Cette politique, vivement soutenue par une partie de la population, est très loin de faire l’unanimité : certains Ukrainiens, dans le Donbass notamment, regrettent encore l’URSS.
05:32

Estonie : des kolkhozes aux nouvelles technologies


Après son indépendance, l'Estonie repart d'une feuille blanche : elle profite des années de flottement chez le voisin russe pour se rapprocher de l'Europe et de l'Otan, dont elle est aujourd'hui membre à part entière. Mais la Russie reste une menace : d'abord en tentant de garder la main sur la minorité russophone, mais aussi en utilisant les nouvelles technologies.
05:25

Russie : Une course à l'espace plus que jamais d'actualité


L'intense rivalité qui a opposé l'URSS aux États-Unis ne s'est pas terminée avec la chute du bloc soviétique. La Russie continue d'être un acteur majeur et la course à l'espace constitue un outil de communication, de propagande même, de chaque côté du Pacifique. Mais la chute de l'Empire soviétique a transformé la conquête spatiale au cours des 30 dernières années.
05:30

La Géorgie toujours sous influence russe


En 2008, la Géorgie a tenté de se rapprocher de l'Union Européenne. Le président russe de l'époque, Dimitri Medvedev, utilise les affrontements entre l'armée géorgienne et les séparatistes ossètes pour envoyer les troupes russes traverser la frontière. Une première depuis la dissolution de l'URSS. Arrêtés par la communauté internationale à quelques kilomètres de Tbilissi, les Russes se replient, mais gardent le contrôle de l'Ossétie du Sud.
01:45

Les Ukrainiens entre volonté d’indépendance et nostalgie


Le pays se trouve depuis de longues années au cœur d’une bataille d’influence entre l’Est et l’Ouest. Il reste certes des nostalgiques de l’Union soviétique, même si leur position s’explique parfois surtout par un penchant pro-russe. Mais depuis 2014, le Parlement ukrainien est dominé par des formations pro-occidentales et les sympathisants du Kremlin y sont minoritaires. Et dans la capitale, les symboles de l’URSS ont disparu.
01:54


FacebookTwitter