La compagne du puissant proxénète belge aurait mis des prostituées en contact avec David Roquet, Fabrice Paszkowski et Dominique Strauss-Kahn. Elle-même, ancienne escort-girl, a affirmé dans des médias avoir repoussé les avances de DSK.
Chef d'accusation :
Proxénétisme aggravé en réunion |
Tirant son surnom de la saumure, cette solution aqueuse dans laquelle on fait baigner les maquereaux, Dominique Alderweireld est le gérant de plusieurs bars à hôtesses et salons de massage en Belgique. Proche de René Kojfer, c’est lui qui employait la plupart des filles ayant fréquenté les soirées libertines lilloises.
Chef d’accusation :
Proxénétisme aggravé en réunion |
Ami de longue date de "Dodo la saumure", il est le premier poursuivi dans cette affaire. Les magistrats lillois le soupçonnent d'avoir mis en relation des prostituées avec des entrepreneurs du Pas-de-Calais, proches de Dominique Strauss-Kahn.
Chef d’accusation :
Proxénétisme aggravé en réunion |
Francis Henrion, le directeur du Carlton et notable en vue de la place lilloise, et Hervé Franchois, le propriétaire de l'hôtel, sont tous deux accusés d'avoir aidé des clients à trouver des prostituées. Selon "Le Monde", les deux hommes ainsi que René Kojfer auraient par ailleurs eu des relations sexuelles tarifées avec Jade.
Chef d’accusation :
Proxénétisme aggravé en réunion |
Francis Henrion, le directeur du Carlton et notable en vue de la place lilloise, et Hervé Franchois, le propriétaire de l'hôtel, sont tous deux accusés d'avoir aidé des clients à trouver des prostituées. Selon « Le Monde », les deux hommes ainsi que René Kojfer auraient par ailleurs eu des relations sexuelles tarifées avec Jade.
Chef d’accusation :
Proxénétisme aggravé en réunion |
Le directeur de la sûreté départementale du Nord (N°3 de la police), le commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, décrit comme ambitieux, a pris part à l’organisation de soirées dites «libertines » en compagnie de DSK à Lille, à Paris et aux États-Unis.
Chefs d’accusation :
Proxénétisme aggravé en réunion | |
Recel d'escroquerie |
Entrepreneur du Pas-de-Calais, cet ami de DSK est accusé d’avoir financé des soirées et des voyages avec des prostituées. Il a reçu des SMS sans équivoque de l’ancien directeur du FMI, dans lequel ce dernier mentionne « des copines » ou encore « du matériel ». Les juges le considèrent comme l’un des hommes clé du dossier. Son ex-femme, Virginie Dufour, également sur le banc des prévenus, se serait chargée de la logistique. Cette dernière est poursuivie pour proxénétisme aggravé en réunion et escroquerie.
Chefs d’accusation :
Proxénétisme aggravé en réunion | |
Abus de biens sociaux | |
Escroquerie |
Cet ex-directeur d’une filiale du groupe de BTP Eiffage aurait financé, via son entreprise, une partie des soirées et des voyages organisés, notamment outre-Atlantique, en compagnie de prostituées. L’homme, licencié depuis, affirme que sa hiérarchie était au courant. Ce que le groupe de BTP nie. Son supérieur de l’époque, Jean-Luc Vergin, lui aussi limogé par Eiffage, est également poursuivi.
Chef d’accusation :
Proxénétisme aggravé en réunion | |
Abus de biens sociaux | |
Escroquerie |
Ce notable lillois était l’avocat de Mounia Rabou. C’est lui qui aurait introduit la jeune femme dans le réseau de prostituées du circuit Carlton.
Proxénétisme aggravé en réunion |
Très vindicative envers DSK, cette ancienne escort-girl ayant travaillé pour « Dodo la saumure » aurait participé à trois parties fines, dont une à Washington. DSK lui aurait fait visiter le siège du FMI lorsqu’il en était encore le directeur.
Constituée partie civile dans l'affaire, cette prostituée indépendante lilloise affirme avoir participé à une soirée à l’hôtel Murano à Paris à laquelle étaient présents DSK et Béatrice Legrain. Elle a soutenu que "personne ne pouvait ignorer que [sa] prestation était rémunérée".
Les magistrats ont qualifié l'ex-patron du Fonds monétaire international (FMI) dans leur instruction de « pivot central » et l’ont présenté comme le principal bénéficiaire et instigateur de soirées libertines, qui se seraient tenues à Paris et Washington. Décrit comme le « roi de la fête » par une escort-girl, il a toujours affirmé ignorer que les jeunes femmes avec lesquelles il avait des relations sexuelles étaient des professionnelles.
Chef d’accusation :
Proxénétisme aggravé en réunion |
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