Le 8 juin, des dizaines de migrants, venus principalement de Libye, du Soudan ou d’Érythrée, se rassemblent sur les pelouses du jardin partagé du Bois Dormoy, où des bénévoles prodiguent nourriture et soins de première nécessité. L’association Bois Dormoy, qui gère le jardin, ferme le lieu jeudi 11 juin et appelle les pouvoirs publics, dont la Mairie de Paris, à prendre leurs responsabilités.
Environ 200 migrants sont évacués mercredi 29 juillet de l’esplanade de la halle Pajol. Cette intervention constitue la cinquième évacuation d’envergure depuis celle du campement de La Chapelle le 2 juin dernier.
Après avoir été délogés de La Chapelle, de la halle Pajol, du Bois Dormoy et de la caserne Château-Landon, quelque 200 migrants trouvent refuge dans les jardins d’Éole. Ils en sont à nouveau évacués vendredi 19 juin.
Apparu l'été dernier, le camp de migrants de La Chapelle est devenu le symbole des campements parisiens. L'endroit a même donné son nom à un comité de soutien aux migrants : "La Chapelle en lutte". Le 2 juin, à 6 h 30, les forces de l'ordre évacuent 350 migrants installés depuis des mois sous le métro aérien à La Chapelle.
Le square de Jessaint symbolise les conditions précaires dans lesquelles vivent les migrants. Dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 juin, une violente altercation éclate entre deux Érythréens, non loin du jardin où un campement est installé. L’un d’eux est grièvement blessé au couteau à l’estomac. Les migrants et leurs soutiens ont appelé la Mairie de Paris et le ministre de l’Intérieur à venir constater leurs conditions de vie difficiles.
Une centaine de migrants, en majorité des Afghans, investissent, jeudi 30 juillet, les locaux de l'association féministe Ni putes ni soumises (NPNS), dans l'est de la capitale, avant de se rassembler dans la journée dans les locaux désaffectés du lycée hôtelier de la rue Jean Quarré, dans le XIXe arrondissement.
Jeudi 11 juin vers 18 h 30, une centaine de migrants, évacués du jardin associatif du Bois Dormoy, investissent la caserne Château-Landon, près de la gare de l’Est. Ils quittent le bâtiment vers 23 h, emmenés dans deux bus de police vers les centres d’hébergement.
Depuis le 31 juillet, une centaine de migrants ont trouvé refuge dans cet ancien lycée technique professionnel, désaffecté depuis 4 ans.
Près de 200 demandeurs d'asile, venant pour la plupart d'Érythrée et du Soudan, patientent près de la Cité de la mode et du design, dans des petites tentes sur les quais d'Austerlitz, sous le pont Charles de Gaulle et le pont d'Austerlitz.
Des migrants principalement venus d’Afghanistan se retrouvent tous les jours dans le jardin Villemin.