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Plus de 110 ans après son premier vol, le Zeppelin est en train d'écrire une nouvelle page de son histoire. Le dirigeable survole, tout l’été, les alentours de Paris à des fins touristiques : des terres de Van Gogh au Château de Chantilly. Un spectacle vertigineux.
Photo : Ségolène Allemandou / FRANCE 24

"Bienvenue à bord du Zeppelin, attachez vos ceintures, éteignez vos téléphones et je vous rappelle qu'il est interdit de fumer", lance l'hôtesse aux 12 passagers de la cabine, avant le décollage. C'est parti pour un vol de 60 minutes, entre l’aéroport de Pontoise (Val d’Oise) et Chantilly (Oise), à une altitude d’environ 300 mètres, l'équivalent du dernier étage de la Tour Eiffel.
Photo : Ségolène Allemandou / FRANCE 24

De juin à octobre, le "géant des airs" survole les plus beaux sites historiques de la région : Auvers-sur-Oise avec son château, son cimetière où est enterré le peintre Vincent Van Gogh, et sa fameuse église qui figure sur plusieurs toiles de l’impressionniste ; mais aussi le château de Chantilly, l’hippodrome et les grandes écuries.
Photo : Ségolène Allemandou / FRANCE 24

Le dirigeable, qui offre aussi une vue imprenable sur l'Abbaye de Royaumont, classée monument historique, affiche une vitesse de croisière de 65 kilomètres/heure. "Ce voyage est un éloge de la lenteur", résume Franck Glaser, directeur commercial d'AirshipParis, qui a réalisé ce pari un peu fou de refaire voler le Zeppelin en France alors que le ballon n’était jusqu’à présent exploité qu’à Friedrichshafen, dans son fief historique en Allemagne. "Il nous a fallu cinq années pour concrétiser ce projet, le temps de trouver les fonds pour investir dans le dirigeable, d’obtenir les autorisations pour survoler l’Ile-de-France et de lancer l’étude de marché."
Photo : Ségolène Allemandou / FRANCE 24

Le mastodonte volant a réussi à défier le temps depuis son premier vol en 1900 au dessus du lac de Constance, en Allemagne. Créé par le général allemand à la retraite Ferdinand von Zeppelin (photo), le dirigeable allemand est d'abord utilisé pendant la Première Guerre mondiale pour bombarder les forces ennemies, notamment Londres qui sera touché par accident. L'est de Paris, avec les quartiers de Belleville et de Ménilmontant, sera également pris pour cible. Rapidement, les 115 Zeppelin qui ont servi pendant la Grande Guerre ont été remplacés par des avions chasseurs, jugés plus efficaces.
Photo : AFP

Durant l'entre-deux-guerres, le ballon trouve une finalité commerciale en effectuant des traversées de l'Atlantique : en 1928, il décolle de Friedrichshafen en Allemagne avec 57 personnes à son bord, pour atterrir dans le New Jersey quatre jours plus tard. L'année suivante, il fera le tour du monde en 20 jours, embarquant une cinquantaine de personnes.
Photo : AFP

Le Zeppelin, qui a longtemps constitué la fierté nationale allemande, a vécu des heures sombres durant le régime nazi en servant d'outil de propagande. Tous les aéronefs avaient alors l'obligation d'arborer la croix gammée sur leurs ailerons, une période qui a marqué la fin de l'âge d'or du dirigeable.
Photo : AFP

En 1937, l'incendie du dirigeable "LZ-129 Hindenburg" a mis un coup d'arrêt au transport de passagers par ballon dirigeable. Gonflé à l'hydrogène, le ballon s'était embrasé à son arrivée à l'aéroport de Lakehurst, près de New York. Il était parti de Francfort avec 97 passagers à son bord. L'accident a fait 35 morts.
Photo : AFP

Depuis les années 1990, une version plus sûre du Zeppelin est construite avec une taille plus modeste : 75 mètres de longueur (soit un peu plus long qu’un A380), contre 236 mètres dans les années 1920. Grâce aux trois moteurs fixés sur la structure, le modèle actuel, gonflé à l'hélium, est bien moins bruyant en cabine (65 décibels).
Photo : Ségolène Allemandou / FRANCE 24

"Le Zeppelin s'apparente à un avion, il décolle et atterrit comme un hélicoptère et se comporte dans les airs comme un bateau", résume Franck Glaser pour expliquer la technicité de l'appareil.
Photo : Ségolène Allemandou / FRANCE 24

Pour profiter de ce voyage exceptionnel, deux parcours sont au choix (30 ou 60 minutes), pour des prix oscillant entre 250 et 450 euros.
Photo : Airship Paris

Pour profiter de ce voyage exceptionnel, deux parcours sont au choix (30 ou 60 minutes), pour des prix oscillant entre 250 et 450 euros.
Photo : Ségolène Allemandou / FRANCE 24

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La nouvelle épopée du Zeppelin
aux portes de Paris
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