Un million et demi d’électeurs criméens ont voté lors du référendum du dimanche 16 mars, approuvant massivement un rattachement de la Crimée à la Russie.
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Viktor Nicolaivitch Sirodkin voulait que son petit-fils, Anton, soit présent pour être témoin du vote.
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À l’extérieur d’un bureau de vote, des Criméens pro-russes manifestaient leur soutien à Moscou en agitant des drapeaux.
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Le 18 mars, le président russe, Vladimir Poutine, a prononcé un discours en faveur de l’annexion de la Crimée. Une déclaration qu’a saluée un petit rassemblement pro-russe dans les rues de Simferopol, la capitale de la Crimée.
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Malgré les protestations internationales, la Russie a défendu son choix de rattacher la Crimée à son territoire. Moscou contrôle déjà de facto la péninsule.
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La tension est encore montée d’un cran, le 19 mars, lorsque des milices pro-russes de la ville côtière de Sébastopol ont annoncé «l’ enlèvement» du chef de la marine ukrainienne, Sergiy Gayduk. Il a été relâché plus tard sain et sauf.
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Un Zodiac russe passe près d’une digue ornée des drapeaux ukrainien et russe. Les marines des deux pays ont travaillé côte à côte à Sébastopol depuis l’implosion de l’Union soviétique.
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Le souffle de la sécession se fait également sentir dans la ville ukrainienne de Donetsk, dans l’est du pays. Gavrielko Alexei (à gauche) a rassemblé un groupe de volontaires pour s’assurer que la statue de Lénine ne soit pas vandalisée par des activistes soutenant le nouveau gouvernement en place à Kiev.
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Le 20 mars, le mineur Gavrielko Alexei pose avec un drapeau devant la statue de Lénine. « L’Ukraine est un pays créé par l’empire austro-hongrois au XIXe siècle pour détruire la Russie », explique-t-il.
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Près du rassemblement pro-russe à Donetsk, un groupe d’activistes ukrainiens, qui fait confiance à la police pour assurer sa sécurité, prie pour la paix.
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Au poste-frontière de Novoazovsk, les déplacements de et vers la Russie sont contrôlés. Pas de renforts militaires, mais des blocs de béton à la frontière.
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Igor, un soldat ukrainien de Dnipropetrovsk, a été mobilisé à 60 kilomètres de la frontière russe. Il espère une solution politique et que l’Ukraine n’entrera pas en guerre avec la Russie.
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