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Primaire de la droite
et du centre
qui sont les candidats ?

Mise à jour le : 29/11/2016



Après de longs mois de campagne, François Fillon a largement remporté, dimanche 27 novembre, face à Alain Juppé, la primaire de la droite et du centre, en obtenant 66,5 % des suffrages.

Avec 4,3 millions d’électeurs au premier tour et 4,4 millions au deuxième tour, de très nombreux Français ont participé à cette première primaire de l’histoire de la droite en plébiscitant un candidat ayant un programme clairement à droite, à la fois libéral sur l’économie et conservateur sur les sujets de société.

Sur les treize candidats officiellement déclarés et présents ci-dessous, sept avaient été autorisés par la Haute Autorité de la primaire à concourir après avoir recueilli les parrainages nécessaires : Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Sarkozy.











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Alain Juppé

"Il y aura des choses difficiles à faire. Je ne cache pas la difficulté de la tâche"

L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac et actuel maire de Bordeaux, âgé de 70 ans, a annoncé sa candidature fin août 2014 par un simple billet de blog. Partisan d'un rassemblement avec le centre, il a obtenu le soutien de l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le favori des sondages de cette primaire affirme avoir recueilli le nombre nécessaire de parrainages.

Sa proposition phare : Une identité heureuse

Alain Juppé prend soin de ne pas diviser dans les débats qui agitent la droite et le centre : il se place à la gauche de Nicolas Sarkozy, mais plus à droite qu’un éventuel candidat de l’UDI (Union des Démocrates Indépendants) ou que François Bayrou. Son objectif est clair : rassembler, en prônant d’un côté, un système éducatif performant – thème cher aux électeurs de gauche comme du centre – et de l’autre, un État fort avec la mise sous conditions du droit du sol pour les enfants nés en France de parents étrangers ou encore le rétablissement des peines plancher. Si aucune proposition économique ou sociétale ne le distingue clairement de ses concurrents, c’est parce qu’Alain Juppé a fait le choix de miser avant tout sur sa personnalité face à son principal rival, Nicolas Sarkozy. Laissant de côté les sujets clivants, Alain Juppé se propose d’être le candidat de "l’identité heureuse".

"Quand je parle de nos valeurs chrétiennes, je parle de l’accueil de l’étranger, de l’amour du prochain, pas du refus de l’autre, expliquait-il dans une interview accordée au magazine Society. Ce socle commun, cette compréhension de ce que sont la France et ses valeurs, et le respect des différences, voilà ce que j’appelle ‘l’identité heureuse’. On me dit que je suis un ‘bisounours’ et un naïf quand je dis cela. J’ai bien conscience qu’on n’est pas tous heureux aujourd’hui, qu’il y a des tensions partout. Mais ai-je le droit de proposer à mes concitoyens une ‘identité malheureuse’ ? L’identité heureuse, ce n’est pas un constat, c’est un but."

Son score :
Le maire de Bordeaux s’est qualifié pour le deuxième tour en obtenant 28,6 % des voix le 20 novembre, mais a été largement battu par François Fillon. Ce dernier a recueilli 66,5 % des votes, contre 33,5 % pour Alain Juppé.

AFP PHOTO / JACQUES BRINON

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François Fillon

"Je veux aller plus loin avec un ‘new deal’ entrepreneurial"

Ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, François Fillon, 62 ans, a été le premier à se lancer dans la course. Dès 2013, il avait annoncé "vouloir servir son pays". Depuis, il n'a eu de cesse de marteler qu'il irait jusqu'au bout. L’homme est particulièrement apprécié des milieux économiques pour ses mesures très libérales.
Il fait partie des participants à la primaire qui n’ont pas eu de peine à obtenir les paraphes exigés : dès le 21 avril, le Sarthois a publié une liste de 72 parlementaires prêts à le parrainer, soit une cinquantaine de soutiens de plus que le quota nécessaire pour pouvoir se qualifier.

Sa proposition phare : Un "new deal" pour l’entrepreneuriat

Au coude à coude avec Bruno Le Maire, François Fillon prend, lui, la troisième place dans le dernier sondage Ispos Steria publié le 25 octobre et réalisé auprès d’électeurs se disant « certains » de participer à la primaire de la droite. L’ancien Premier ministre recueille 12 % d’intentions de vote, soit un point de plus que son ancien ministre de l’Agriculture, mais reste toujours loin derrière le duo de tête Alain Juppé (41 %)-Nicolas Sarkozy (30 %).

Son score :
Alors que personne ou presque ne croyait en lui, le député de Paris est le grand vainqueur du scrutin. Avec 44,1 % des voix au premier tour, puis 66,5 % au deuxième face à Alain Juppé (33,5 %), François Fillon remporte largement la primaire de la droite et du centre, surprenant le monde médiatique qui prédisait depuis de longs mois un duel entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.

AFP PHOTO / DOMINIQUE FAGET

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Jean-François Copé

"Jamais je n'aurais imaginé être candidat si j'étais mis en examen"

À 52 ans, l’ex-président de l'UMP, poussé à la démission en mai 2014 suite à l'affaire Bygmalion, a annoncé sa candidature le 14 février. Le député-maire de Meaux n’a jamais caché ses ambitions présidentielles.

L’énarque, qui n’était pas certain de réunir le nombre de parrainages suffisant, a été le premier à mettre toutes ses signatures sur la table. "Je suis entouré maintenant d'une équipe de choc et en situation de pouvoir proposer aux Français un projet de droite assumée, une droite décomplexée", a déclaré Jean-François Copé, samedi 7 mai, sur TF1.

Sa proposition phare : Réformer par ordonnances

Jean-François Copé prône "un sursaut français" qui doit reposer sur trois piliers : "la liberté économique à tous les étages", "l’ordre pour mieux vivre ensemble" et "le progrès à travers l’égalité des chances". Mais l’ancien président de l’UMP se distingue surtout des autres candidats par sa volonté de "réformer en trois mois par ordonnances". Jean-François Copé fait référence à l’article 38 de la Constitution qui permet au gouvernement, "pour l’exécution de son programme", de "demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaines de la loi".

Son score :
Le député-maire de Meaux a fini bon dernier de la primaire de la droite et du centre, ne recueillant que 0,3 % des suffrages. Les 12 787 voix qui se sont portées sur son nom sont à peine plus nombreuses que le total des votes blancs et nuls (9 883).

AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG

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Frédéric Lefebvre

"Le vieux logiciel droite-gauche est usé jusqu’à la corde"

À 52 ans, l’ancien "porte-flingue"de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui député des Français résidant en Amérique du Nord, s'est lui aussi déclaré lui aussi le 21 janvier. Il n’a pas réussi à rassembler tous ses parrainages réclamés par le règlement de la primaire.

Sa proposition phare : Une allocation universelle

AFP PHOTO / BERTRAND GUAY

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Hervé Mariton

"Je crois bien avoir été le plus précis, le plus engagé, à définir ce qu’il faut pour notre pays"

Spécialiste des questions de transport, ce député de la Drôme, âgé de 57 ans, s'est surtout fait connaître comme l'un des plus fervents opposants à la loi sur le mariage homosexuel. Il est candidat à la primaire de la droite et du centre depuis septembre 2015.

Hervé Mariton, à qui il manquait le parrainage d’un seul parlementaire à la date de clôture des candidatures, a obtenu sur le fil du rasoir son ticket pour le premier tour de la primaire.

Sa proposition phare : Abroger le mariage pour tous

Hervé Mariton est l’un des représentants des opposants au mariage pour tous. Il se distingue en cela des favoris de la primaire de la droite et du centre que sont Alain Juppé, Nicolas Sarkozy – qui a changé d’avis sur la question – ou encore François Fillon.

Ses chances :
Comme l’ensemble des "petits" candidats à la primaire de la droite et du centre, Hervé Mariton ne parvient pas à décoller dans les sondages puisqu’il ne recueille que 1 % des intentions de vote, selon un sondage Ifop-Fiducial pour ITÉLÉ, Paris Match et Sud Radio publié le 6 septembre 2016.

AFP PHOTO / DOMINIQUE FAGET

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Nathalie Kosciusko-Morizet

"Les idées nouvelles formeront le cœur de la reconquête, plus que les personnes"

Présidente du group LR à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, 42 ans, a officialisé sa candidature le 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Ce qui en dit long sur le positionnement de cette enfant terrible de la droite, récemment évincée de la direction de LR, ex-ancienne ministre de l'Écologie et ex-porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

L’ancienne ministre de l’Écologie a annoncé jeudi 8 septembre avoir réuni, in extremis, tous ses parrainages pour concourir à la primaire de la droite, sous réserve de validation par la Haute Autorité. Peinant à collecter ses dernières signatures, l’élu LR a bénéficié du coup de pouce d’Alain Juppé, François Fillon et Nicolas Sarkozy qui ont invité leurs soutiens à accorder leur parrainage à la seule femme de la compétition. "Après une campagne intense tout l'été, beaucoup de travail, après une mobilisation vraiment extraordinaire ces derniers jours, on a atteint l'objectif", a-t-elle déclaré au journal de 20 h de France 2, à la veille de la date limite pour le dépôt des candidatures.

Sa proposition phare : Supprimer le statut de fonctionnaire

Difficile de faire une proposition plus radicale. Certes, NKM se prononce pour la suppression de la durée légale du travail et pour une dégressivité des allocations chômage, mais mettre fin – ou presque – à la fonction publique est osé. "Je propose de limiter le statut de la fonction publique à quelques fonctions régaliennes, la magistrature par exemple, a-t-elle déclaré à La Tribune en février 2016. La plupart des métiers exercés actuellement pourraient très bien relever du droit du travail classique. On pourrait imaginer que tous les fonctionnaires actuels gardent leur statut, mais que dans de nombreux secteurs, les nouveaux embauchés soient régis par le droit privé."

Son score :
Avec 2,6 % des voix, l’ancienne ministre de l’Écologie obtient un maigre score à la primaire de la droite et du centre. Seule consolation : c’est elle qui finit juste derrière les trois favoris, faisant finalement mieux que Bruno Le Maire (2,4 %).

AFP PHOTO / LOIC VENANCE

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Bruno Le Maire

"Les Français attendent qu’on leur apporte une nouvelle offre politique"

Ancien ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, 47 ans, a annoncé sa candidature quelques jours avant la sortie de son livre, fin février. Ce député de l'Eure fait le pari du "renouveau" en politique.
Celui que l’on qualifie de « troisième homme » de la compétition à droite est assuré de figurer au premier tour de l’élection. L’énarque affirme en effet disposer du soutien d’au moins 34 parlementaires.

Sa proposition phare : Remettre au goût du jour le contrat nouvelles embauches

En guise de nouveauté, Bruno Le Maire propose de ressortir des cartons le fameux contrat nouvelles embauches (CNE) de Dominique de Villepin dont il a été le directeur de cabinet. Et ce, "pour que les petites entreprises puissent embaucher et se séparer plus facilement de leurs salariés", a-t-il déclaré en janvier.

Son score :

Longtemps considéré comme le troisième homme de cette campagne derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, puis au coude à coude avec François Fillon pour le titre du possible faiseur de roi, Bruno Le Maire a finalement vu ses électeurs potentiels le fuir lors du premier tour. Résultat : seulement 2,4 % des suffrages pour l’ancien ministre de l’Agriculture et une cinquième place à laquelle il ne s’attendait pas.

AFP PHOTO / GUILLAUME SOUVANT

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Jean-Frédéric Poisson

"Je veux être le candidat qui réveille la France"

Député des Yvelines, Jean-Frédéric Poisson, âgé de 53 ans, est un autre opposant notoire à la loi sur le mariage pour tous.

Membre du parti Les Républicains, il s'est déclaré candidat à la primaire en septembre 2015. Successeur de Christine Boutin à la tête du Parti chrétien-démocrate (PCD), Jean-Frédéric Poisson a de ce fait été qualifié d'office à la primaire de la droite, sans avoir eu besoin de réunir les parrainages requis.

Sa proposition phare : "Seul candidat souverainiste de cette campagne"

En plus de s’opposer au mariage pour tous, Jean-Frédéric Poisson se présente comme "le seul candidat souverainiste de cette campagne". Pour le reste, difficile de savoir ce qui le distinguera puisque ses propositions n’ont pas encore été publiées.

Son score :
Avec 1,4 % des voix, le candidat du Parti chrétien-démocrate (PCD) a su éviter la dernière place qui lui était promise depuis le début de la campagne.

AFP PHOTO / JACQUES DEMARTHON

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Nicolas Sarkozy

"Rassembler, c’est difficile, et pourtant c’est indispensable"

À 61 ans, le président du parti Les Républicains et ancien président de la République a attendu le plus tard possible pour se déclarer. C’est via un tweet et un post sur Facebook, mardi 21 août, que Nicolas Sarkozy a officialisé sa candidature, en reprenant un passage de son livre « Tout pour la France », publié le 24 août. En vertu des règles internes du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy a quitté la présidence de LR lundi 22 août.

Il a affirmé vendredi 9 septembre, date de clôture des candidatures à la primaire, avoir réuni les parrainages nécessaires.

Sa proposition phare : La pérennité de l’identité française

Dans son dernier livre, Nicolas Sarkozy estime que "l'essentiel, la clé de cohérence de l'ensemble" de la prochaine présidentielle se jouera sur "l'identité française, son contenu, son respect, son avenir, et par dessus tout sa pérennité", écrit-il. Il souhaite ainsi se démarquer de "l'identité heureuse", un objectif vanté par son plus sérieux rival, Alain Juppé. Nicolas Sarkozy propose de "suspendre" le regroupement familial car, explique-t-il, "la grande problématique de notre politique d'immigration est d'abord celle du nombre". Il expose son concept de "tyrannie des minorités" et prône "un pacte d'assimilation". Il affirme également qu'il veut revenir sur les menus de substitution dans les cantines scolaires.

Son score :
L’ancien président de la République a perdu son pari en se faisant éliminer dès le premier tour de la primaire de la droite et du centre. Nicolas Sarkozy n’a ainsi recueilli que 20,7 % des suffrages, très loin derrière François Fillon (44,1 %) et Alain Juppé (28,6 %).

AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE

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Michèle Alliot-Marie

"Il est temps de redonner du sens et du contenu aux valeurs de la République"

Candidate "surprise" à la présidence du Conseil national du parti Les Républicains avec 44,7 % des voix, Michèle Alliot-Marie a pu constater, malgré sa défaite face à Luc Chatel, qu’elle jouissait toujours d’une certaine aura au sein du parti de droite. De quoi lui donner envie de se présenter à la primaire ? C’est ce qui était dans l’air au printemps, avec une annonce de candidature qui était même prévue pour le mois de mai. Mais depuis, l’ancienne ministre des Affaires étrangères, de la Justice, de l’Intérieur et de la Défense, présidente du RPR entre 1999 et 2002, n’a cessé de repousser cette annonce. Alors que la date limite de dépôt des candidatures, fixée au 9 septembre, approche, la candidature de « MAM » apparaît de plus en plus incertaine.

Sa proposition phare : Pas encore de proposition
Michèle Alliot-Marie n’est pas encore officiellement candidate et s’est pour l’heure gardée de toute proposition concrète qui la distinguerait des autres candidats à la primaire de la droite et du centre.

Ses chances :
Le nom de Michèle Alliot-Marie ne figurait pas dans les derniers sondages consacrés à la primaire.

AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN

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Nadine Morano

"Ensemble pour la France avec honneur et courage"

Députée européenne qui s'est vu exclure de la liste Les Républicains Grand Est aux élections régionales pour des propos controversés sur la "race blanche", Nadine Morano, âgée de 52 ans, s'est portée candidate à la primaire de la droite depuis le 7 janvier 2016. L’élue a lancé le site JeParraineMorano.com sur lequel figure un bulletin de pré-parrainage frappé du slogan "Ensemble pour la France avec honneur et courage". Mais Nadine Morano n’est pas parvenue à réunir les parrainages d'élus manquants.

AFP PHOTO / THOMAS SAMSON

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Jacques Myard

"Mon engagement politique, c’est la souveraineté de la France"

À 68 ans, Jacques Myard, député LR des Yvelines, élu dans sa circonscription depuis 1993, a annoncé le 5 avril sa candidature à la primaire de la droite, affirmant avoir "bien l’intention de faire entendre [sa] voix dans ce débat".

Le député-maire de Maisons-Laffitte a affirmé dans les médias ne pas être parvenu à réunir l’ensemble des parrainages requis pour prendre la ligne de départ de la primaire. "La messe est dite", a-t-il ainsi lancé dans un entretien au Parisien publié jeudi 8 septembre. Si l’élu est parvenu à recueillir le nombre d’élus nécessaires, il n’a en revanche pas su convaincre suffisamment de parlementaires. "Seulement une poignée m’ont donné leur signature." Écarté de la primaire, Jacques Myard se dit tout de même satisfait : "Je ne me faisais guère d’illusions mais j’ai réussi mon coup, estime-t-il. J’ai pu faire entendre mes idées."

Sa proposition phare : "Non au diktat européen"

AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK

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Geoffroy Didier

"Un retour aux sources de l’engagement"

Vice-président LR de la région Île-de-France, ancien secrétaire adjoint de l’UMP, longtemps vu comme un proche de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, 40 ans, a annoncé le 29 mars sa candidature à la primaire de la droite, assurant qu’il souhaitait "mettre fin à l’entre-soi des professionnels de la politique".
L’avocat est parvenu à rassembler derrière sa candidature près de 3 000 militants, mais seulement 200 élus locaux et 15 parlementaires, un total insuffisant pour se qualifier. Écarté de la primaire, le fer de lance de la Droite forte s’est tout de même dit satisfait. "Je fédère désormais une force militante, initiée par la Droite forte et consolidée par 350 déplacements à travers la France. En structurant mes équipes et en prenant des risques, j'ai beaucoup appris et conquis ma liberté", a-t-il affirmé dans un entretien paru vendredi 9 septembre au Figaro.

Sa proposition phare : "Imposer le retour de la compétence dans la vie politique française"

AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN

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Henri Guaino

Henri Guaino, 59 ans, député depuis 2012 mais surtout ancien conseiller de Philippe Seguin et de Nicolas Sarkozy, s’est déclaré candidat le 13 juin sur le ondes de France Inter. Initialement "opposé" au principe de la primaire, il a justifié sa décision d’y participer par le fait de ne pas pouvoir "rester les bras croisés devant la manière dont tourne le débat public".
Mais, incapable de réunir le nombre de parrainages demandé, l’élu a déclaré vendredi 9 septembre qu'il se lançait dans la course à la présidentielle en dehors de la primaire de la droite qu’il qualifie "d'escroquerie démocratique"."Je recommence une campagne" pour 2017 "pour que quelque chose soit possible", a-t-il fait savoir au cours d'une conférence de presse au dernier jour du dépôt des parrainages. "Avec effarement, je vois se dessiner à droite comme à gauche ce rendez-vous manqué", a-t-il ajouté.

Sa proposition phare : offrir aux électeurs "une philosophie, une armature morale"

AFP PHOTO / PHILIPPE DESMAZES

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