Depuis janvier 2015, un million de migrants ont franchi les côtes européennes, au péril de leurs vies, pour la plupart sur des embarcations de fortune. C’est le flux migratoire le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale. Une situation exceptionnelle directement liée au conflit en Syrie et aux instabilités politiques et économiques qui sévissent en Afrique et au Moyen-Orient.

Au sein de l’Europe, l’accueil des migrants cristallise les tensions. Les capitales européennes sont divisées sur l’attitude à adopter et peinent à s’entendre sur un accord. Alors qu’Angela Merkel et François Hollande plaident pour imposer des quotas à chaque pays, certaines nations d'Europe de l'Est se montrent fermement opposées à toute prise en charge de migrants. Certains dirigeants, à l’instar du Premier ministre hongrois, ne cachent plus leur crainte de voir l’afflux d'immigrés musulmans constituer "une menace pour l'identité chrétienne de l'Europe".

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Le Bardo, le plus grand musée tunisien, proche du Parlement à Tunis, est attaqué par deux terroristes armés de fusils d'assaut Kalachnikov et de grenades, le 18 mars. L’attaque fait 22 morts, dont 21 touristes et un agent des forces de l'ordre. Elle est revendiquée le lendemain par l’organiation État islamique. Cette attaque ne sera pas la dernière.

Vendredi 26 juin, un étudiant de 23 ans, Seifeddine Rezgui, fait irruption sur une plage de Port El-Kantaoui, près de Sousse, en Tunisie, et durant sept longues minutes, balaie de sa Kalachnikov les touristes et hôteliers présents à cet instant. Le bilan de l’attaque s’élève à 38 morts, la pire attaque jihadiste de l'histoire du pays. Poursuivi par plusieurs personnes, Seifeddine Rezgui s'enfuit dans des rues adjacentes mais il est abattu par les forces de sécurité tunisiennes. Très vite, l'organisation État islamique (EI) revendique l'assaut dans un communiqué diffusé sur Twitter. Selon les autorités tunisiennes, Seifeddine Rezgui, qui s'était formé au maniement des armes dans un camp en Libye, a probablement rencontré les deux auteurs de l'attentat contre le musée du Bardo à Tunis.

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Un avion de la compagnie low cost GermanWings, filiale de Lufthansa, s’écrase mardi 24 mars dans la région montagneuse de Barcelonette, dans les Alpes-de-Haute-Provence, tuant sur le coup les 150 passagers à son bord.

Les éléments recueillis par les enquêteurs en France et en Allemagne montrent que le copilote de 27 ans, Andreas Lubitz, qui souffrait de graves troubles psychologiques, a volontairement précipité l’appareil contre le massif montagneux.

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Dans la nuit du 25 mars, l’Arabie saoudite, à la tête d’une coalition arabo-sunnite, lance l'opération "Tempête décisive" au Yémen. Son objectif : stopper l'avancée des rebelles houthis qui ont pris le contrôle d'une partie du pays depuis plusieurs mois.

Depuis, le pays le plus pauvre du monde arabe s’enlise dans une grave crise humanitaire. La population civile est quotidiennement soumise aux bombardements et vit dans des conditions très précaires. Depuis mars, le conflit a fait près de 6 000 morts, selon l'ONU, dont de nombreux civils. Le pays compte également 1,2 million de déplacés internes, selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, et près de 100 000 personnes ont fui le pays depuis le début du conflit, notamment en Somalie et à Djibouti.

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Samedi 25 avril, journée noire pour le Népal. Une série de séismes frappe le pays et fait plus de 8 000 morts. La magnitude du premier de ces tremblements de terre s'élève à 7,8 sur l'échelle de Richter, et son foyer est profond de 15 kilomètres, selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis.

La secousse est ressentie jusque dans le nord de l’Inde. En quelques minutes, de nombreux hameaux et villages sont rayés de la carte. Le séisme provoque des avalanches sur le mont Everest qui recouvrent deux camps d'alpinistes. Le tremblement de terre, qui touche des zones particulièrement isolées, rend difficile le travail de l’aide humanitaire.

Deux semaines plus tard, le 12 mai, une réplique de magnitude 7,3 aggrave la situation. En tout, près de 9 000 personnes ont trouvé la mort dans ces différents séismes.

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Le vendredi 22 mai, à plus de 62,1 %, les Irlandais disent "oui" au mariage homosexuel. Le pays devient dès le lendemain le premier pays au monde à autoriser le mariage entre personnes du même sexe par voie de référendum.

Cette consultation historique, 22 ans après la dépénalisation de l'homosexualité en Irlande, donne lieu dans tout le pays à des débats passionnés, reflétant les interrogations de la société irlandaise face à certains conservatismes religieux.

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"Inch'Allah, les effets de cet accord seront bénéfiques et durables pour le peuple iranien", se réjouit Hamid Baeidinejad, l'un des principaux négociateurs iraniens, sur son compte Instagram. Au terme de 12 années d’intenses activités diplomatiques, les grandes puissances de la communauté internationale du "P 5+1" (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) parviennent à trouver un compromis avec l’Iran sur le programme nucléaire de Téhéran mardi 14 juillet à Vienne.

L’accord, scellé aux premières lueurs de l’aube au palais Coburg, prévoit une levée des sanctions internationales imposées à l'Iran en échange de son engagement à ne pas se doter de l'arme atomique et à limiter son programme nucléaire civil.

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Après 54 ans de gel diplomatique, les États-Unis et Cuba rouvrent leurs ambassades à La Havane et à Washington le 20 juillet 2015. Le 14 août 2015, le drapeau américain flotte à nouveau à La Havane. Barack Obama et Raul Castro avaient officiellement scellé le rapprochement de leurs Nations au cours d’une longue poignée de main échangée à Panama, lors du sommet des Amériques en avril.

Au-delà des relations diplomatiques, le chemin de la normalisation reste semé de nombreux points de contentieux, dont le plus délicat est bien sûr l'embargo total sur les transactions économiques et financières avec Cuba, imposé depuis 1962.

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Le 24 septembre, jour de la célébration de la fête du sacrifice, l'Aïd al-Adha, des milliers de fidèles, massés sur le site de Mina, au sud de La Mecque, sont pris dans un vaste mouvement de foule. Au moins 769 personnes y trouvent la mort et 805 y sont blessées, selon un premier bilan des autorités saoudiennes.

Ces dernières, qui promettent une enquête "rapide et transparente" sont vivement critiquées pour la mauvaise gestion de l’organisation du grand rassemblement annuel des musulmans. Deux jours après le drame, on apprend que le nombre de pèlerins tués a quasiment triplé par rapport au bilan officiel fourni par les autorités saoudiennes. Selon une enquête d'Associated Press, au moins 2 236 personnes auraient péri dans la bousculade, ce qui en fait la catastrophe la plus meurtrière de l'histoire moderne du hajj. Une affirmation qui n'a jamais été confirmée par le royaume wahhabite.

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L'affaire, sans équivalent dans l'histoire automobile, est révélée le 28 septembre par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Cette dernière indique que Volkswagen, le premier constructeur automobile, a commis des fraudes à grande échelle sur les tests anti-pollution sur près d'un demi-million de voitures diesel vendues aux États-Unis.

Le retentissement de l'affaire fait chuter le titre à la Bourse de près de 12 milliards de dollars et salit l'image du groupe allemand. Le scandale entraîne également la démission du président du directoire du groupe Martin Winterkorn.

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Les amoureux d’aérospatial ont été comblés en 2015. Le 14 juillet, la planète Pluton se laisse prendre en photo par la sonde New Horizons et dévoile aux Terriens ses plus beaux cratères.

Le 28 septembre 2015, la Nasa met un terme aux spéculations : il y a bien de l’eau sur Mars. Mais attention aux esprits aventureux qui rêveraient déjà de s’y rendre, l'eau découverte est totalement différente que celle que nous avons sur Terre et ne peut être bue par l’homme. Elle serait même toxique.

En octobre, la sonde Rosetta découvre de l'oxygène moléculaire dans l'atmosphère de la comète Tchouri, "une surprise" pour les scientifiques. Jusqu’à présent, cette molécule n’avait été repérée qu’autour de lunes de Jupiter et de Saturne.

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Durant trois heures d'horreur, Paris est la cible d’attaques terroristes simultanées au cours desquelles 130 personnes meurent et 400 autres sont blessées. Des jihadistes, qui agissent au nom de l'organisation État islamique, surgissent au Bataclan, dans les Xe et XIe arrondissements et près du Stade de France, et tirent sur la foule. Quatre assaillants se donnent la mort en déclenchant leur ceinture d’explosifs. Le jihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, 28 ans, soupçonné d’avoir organisé les attaques, est tué lors de l'assaut mené par le Raid mercredi suivant à Saint-Denis. Deux autres jihadistes, Salah Abdeslam et de Mohamed Abrini, sont toujours en fuite.

Dans les heures qui suivent les attentats, la France est sous le choc. Le monde entier affiche sa solidarité avec Paris et pare ses plus grands monuments aux couleurs du drapeau français. Le hashtag #JesuisParis inonde les réseaux sociaux.

Photo : © Pierre René-Worms

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La tension entre Moscou et Ankara est à son comble mardi 24 novembre, quand un avion russe Soukhoï 24 est abattu au retour d’une mission de combat à la frontière syrienne par deux avions de chasse F-16 turcs. Les deux pays assurent chacun de leur côté être dans leur bon droit. La Turquie affirme pour sa part que le SU-24 a violé son espace aérien, la Russie défend, elle, l’idée que l'appareil n'a jamais quitté le ciel syrien.

L’incident aérien, le plus sérieux jamais survenu entre la Russie et un pays membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), a mis à mal la "grande coalition unique" contre l’EI voulue par François Hollande.

Photo : © Capture d'écran France 24

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Le monde entier respire, samedi 12 décembre. Au terme d’un marathon diplomatique de 12 jours pour parvenir à un accord sur le climat, les 195 négociateurs, réunis à Paris, parviennent à s’entendre sur un texte qualifié d’"ambitieux" à plusieurs reprises.

De Washington à New Dehli, l’accord est salué aux quatre coins du monde. "Nous avons réussi. Nous nous sommes réunis autour de l’accord ambitieux dont le monde a besoin […] Cet accord représente notre chance de sauver la seule planète que nous avons", s’est enthousiasmé Barack Obama quelques heures après l’annonce de l’accord.

Au final, les 195 États se sont engagés à limiter le réchauffement climatique "bien en-dessous des 2°C" et avec en ligne de mire la volonté de maintenir l'augmentation des températures sous les 1,5°C.

Photo : © AFP

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