Faîtes glisser les Google Glass sur le lieu de votre choix
Aux Etats-Unis, une conseillère d’éducation, dans une école privée près de Philadelphie, a utilisé les Google Glass comme support d’enseignement. Une première dans le milieu scolaire. Elle raconte cette aventure sur son blog 365daysofglass (365 jours avec les Google Glass). Les lunettes sont essentiellement utilisées pour documenter ses cours. En enregistrant les leçons dispensées aux enfants, elle peut, ensuite, améliorer ses méthodes d’apprentissage.
En France, c’est le Crédit Mutuel Arkéa (fédération du Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif central) qui a annoncé, le 11 février, le lancement de son application bancaire pour les lunettes de Google. Elle permettra à l’utilisateur de consulter son solde, de localiser les distributeurs de la banque à proximité ou encore de contacter un conseiller. Une initiative similaire à celle initiée en octobre 2013 par la banque espagnole Banco Sabadell.
Les forces de l’ordre de New York (NYPD), qui possèdent plusieurs paires de Google Glass, en évaluent l’utilité, notamment pour les patrouilles. Elles seraient particulièrement intéressantes, reconnaît la NYPD, si elles disposaient d’applications de reconnaissance faciale. Il en existe mais Google refuse, pour l’instant, de les valider. D’autres pistes évoquées par les enquêteurs : un accès rapide aux bases de données de la police et la possibilité d’enregistrer les interrogatoires.
Depuis le 11 février, les hôtesses de la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic testent les Google Glass. Ce programme, prévu pour durer six semaines, doit évaluer l’utilité de ce gadget pour les passagers de la première classe. Grâce aux lunettes connectées, le personnel est censé pouvoir enregistrer ces clients privilégiés et leur fournir des informations en temps réel sur le trafic aérien, ainsi que les conditions météo de leur lieu de destination.
Une clinique privée californienne s’est également inscrite au programme de test des Google Glass. Elles sont essentiellement utilisées pour améliorer la transmission de données médicales vitales d’un patient, entre l’anesthésiste et le chirurgien au bloc opératoire. Mais ces praticiens envisagent d’élargir l’expérience aux urgences à domicile ou sur le lieu d’un accident : les lunettes permettraient alors à un médecin expérimenté d’être en contact direct avec les ambulanciers sur place.
Elles étaient considérées, en 2013, comme la prochaine révolution technologique. Les Google Glass, ces lunettes connectées que le géant de l’Internet doit mettre en vente en 2014, ne semblent en revanche plus avoir la cote en ce début d’année. Certaines des personnalités les plus influentes du milieu technologique, comme le prolifique blogueur Robert Scoble ou le fan d’Apple John Gruber, commencent à émettre des critiques. Trop limitées, trop intrusives, ces lunettes présenteraient, en outre, un fort risque de dépendance technologique.
Même les Simpsons, célèbres personnages du dessin animé américain éponyme, ont, durant tout un épisode, critiqué les Google Glass, comparées à un outil de surveillance massive. Pour autant, des entreprises et services publics commencent à réfléchir à la manière d’utiliser ces lunettes de moins en moins futuristes. En s’appuyant sur des exemples réels, FRANCE 24 propose une excursion dans ce que pourrait être la ville de demain si les Google Glass étaient utilisées au quotidien par les policiers, chirurgiens ou encore les banquiers.
Faîtes glisser les Google Glass sur le lieu de votre choix