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Vincent Lindon
"La Loi du marché" de Stéphane Brizé

On ne l’avait pas vu à Cannes depuis 2011 et son interprétation d’un vrai-faux Premier ministre dans le réjouissant "Pater" d’Alain Cavalier. Vincent Lindon revient sur la Croisette dans le rôle d’un chômeur quinquagénaire que la machine capitaliste va mettre face à un dilemme moral. Très à l’aise dans les drames sociaux, le discret comédien français n’est pas coutumier des récompenses : nommé cinq fois aux César, il en est toujours reparti bredouille. Le 68e Festival de Cannes saura-t-il réparer cette injustice ?
Photo : Nord-Ouest Films - Arte France Cinéma

Jérémie Elkaïm et Anaïs Demoustier
"Marguerite et Julien" de Valérie Donzelli

Adaptation d’un scénario à l’origine destiné à François Truffaut, le quatrième film de Valérie Donzelli narre les amours singulières entre un frère et une sœur. Dans les habits des amants interdits : Jérémie Elkaïm, ex-compagnon et acteur de prédilection de la réalisatrice, et Anaïs Demoustier, jeune et pétulante actrice dont le cinéma français semble avoir de plus en plus de mal à se passer. Nul doute qu’un prix d’interprétation féminine à Cannes la rendrait encore plus indispensable.
Photo : Céline Nieszawer

Tim Roth
"Chronic" de Michel Franco

En sa qualité de président du jury d’Un certain regard en 2012, Tim Roth avait distingué "Después de Lucía" de Michel Franco. Bluffé par la maîtrise formelle de ce drame glacial, l’acteur avait émis le souhait de travailler avec le metteur en scène mexicain. Lequel lui a réservé, pour son nouveau film, un rôle d’infirmier assistant des malades en phase terminale. L’ambiance ne se prêtera donc pas à la franche rigolade. Les amateurs de pathos passeront également leur chemin, les précédents films de Michel Franco ayant, pour l’heure, plutôt privilégié un jeu d’acteurs tout en retenue.
Photo : Droits réservés

Salma Hayek
"Tale of Tales" de Matteo Garrone

À grosse production, casting de prestige. Pour les besoins de son ambitieuse fantasmagorie médiévale inspirée des contes de Giambattista Basile, l’Italien Matteo Garrone s’est attaché les services de stars de renommée internationale, parmi lesquelles le Français Vincent Cassel, l’Américain John C. Reilly et la Libano-Mexicaine Salma Hayek. Parachutée dans cet univers féérique peuplé de sorcières, d’ogres et de brigands, l’actrice interprète une reine en mal d’enfant qui dévore, cru, le cœur d’un monstre. Une prestation particulièrement attendue.
Photo : Greta De Lazzaris

Rooney Mara et Cate Blanchett
"Carol" de Todd Haynes

Pas besoin d’enchaîner les films pour devenir l’un des cinéastes les plus respectés au monde. En 30 ans de carrière, Todd Haynes n’a réalisé "que" sept longs-métrages, dont la plupart témoignent des bouleversements sociaux qui ont traversé l’Amérique des années 1950-1960. "Carol" s’inscrit dans cette lignée, en retraçant l’idylle entre la diaphane Cate Blanchett et la frêle Rooney Mara. Une histoire d’amour interdite dans le New York de 1952, qui pourrait valoir aux deux actrices un double prix d’interprétation. Ce ne serait pas la première fois qu’un jury récompense un duo de comédiennes…
Photo: UGC Distribution

Shu Qi
"The Assassin" de Hou Hsiao Hsien

On pensait que le maître Hou Hsiao Hsien l’avait déjà montrée sous toutes les coutures. Noctambule paumée ("Millenium Mambo"), jeune courtisane sous l’occupation japonaise ou chanteuse rock en pleine confusion des sentiments ("Three Times"), Shu Qi revêt l’armure de guerrière pour "The Assassin", épopée dans la Chine du IXe siècle. La muse du réalisateur taïwanais campe une justicière davantage familière des arts martiaux que des choses de l’amour. Le jury récompensera-t-il l’actrice ou le vénéré cinéaste, dont la présence en compétition constitue l’événement de ce Cannes 2015 ?
Photo : Ad Vitam

Marion Cotillard et Michael Fassbender
"Macbeth" de Justin Kurzel

Peut-être le rôle le plus lourd à porter pour Marion Cotillard. Devenue incontournable sur la Croisette (présente chaque année depuis 2012, elle n’a jamais remporté de prix), l’actrice française joue aux côtés du grand Michael Fassbender l’une des figures les plus sombres et complexes du théâtre shakespearien : Lady Macbeth. Il se dit que la comédienne aurait renoncé à prendre l’accent écossais par peur de la caricature. Qu’elle se rassure, pour les oreilles du public cannois, ses intonations françaises siéront parfaitement à son personnage de femme fatale…
Photo : Studio Canal

Colin Farrell et Rachel Weisz
"The Lobster" de Yorgos Lanthimos

Colin Farrell et Rachel Weisz font partie de ces acteurs capables de jouer dans les grosses productions comme dans les films plus confidentiels. Rien d’étonnant donc à ce qu’on les retrouve chez Yorgos Lanthimos. Auteur de longs-métrages aussi dérangeants que savoureux ("Canine", "Alps"), le cinéaste grec explore dans "The Lobster" un futur proche où les célibataires ont 45 jours pour trouver l’âme sœur, sous peine d’être transformés en animal. Pointent également au casting de ce film "dont on ne comprend pas tout" (dixit Thierry Frémaux, délégué général du Festival) Léa Seydoux, Ben Whishaw, John C. Reilly…
Photo : Haut et Court

Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel
"Mon Roi" de Maïwenn

C’est sûrement l’artiste la plus exposée de cette sélection officielle. Chargée d’ouvrir le festival avec "La Tête haute", son dernier film en tant que réalisatrice, Emmanuelle Bercot montera également les marches en tant que comédienne de "Mon Roi", une histoire d’amour signée Maïwenn. Dans cette romance, que l’on imagine à mille lieues de la bluette, l’actrice s’amourache d’un indécrottable séducteur interprété par Vincent Cassel, lui aussi bien représenté cette année sur la Croisette. L’actrice-cinéaste sera-t-elle couronnée reine du 68e Festival de Cannes ?
Photo : Shanna Besson

John Turturro
"Mia Madre" de Nanni Moretti

Pour beaucoup, il restera Barton Fink, écrivain aussi inquiet qu’inquiétant dans le film éponyme des frères Coen - rôle qui lui valu le prix d’interprétation à Cannes en 1991. Pour d’autres, il est l’impayable Jesus de "The Big Lebowski" des mêmes réalisateurs américains. Comédien caméléon, John Turturro s’essaie à l’italien dans le nouveau Nanni Moretti où il joue… un acteur américain torturant la langue de Dante. La présidence du jury, assurée justement par les frères Coen, ne lui sera toutefois pas forcément profitable. Les accusations de favoritisme arrivent si vite sur la Croisette…
Photo : Le Pacte

Gérard Depardieu et Isabelle Huppert
"Valley of Love" de Guillaume Nicloux

Il fallait bien un algorithme aussi élaboré que celui de Google pour retrouver le nom du film ayant réuni pour la dernière fois les deux plus prolifiques acteurs français. Gérard Depardieu et Isabelle Huppert ne s’étaient pas retrouvés sur un même tournage depuis "Loulou" de Maurice Pialat, en 1980. Pour "Valley of Love" de Guillaume Nicloux, ces deux monstres sacrés incarnent des époux ébranlés par la perte de leur fils. Le couple de cinéma le plus attendu de la quinzaine est aussi le plus primé de Cannes : elle pour "Violette Nozière" et "La Pianiste", lui pour "Cyrano de Bergerac".
Photo: Le Pacte

Michael Caine et Harvey Keitel
"Youth" de Paolo Sorrentino

Ceci n’est pas un film sur la jeunesse. Contrairement à ce que son titre laisse indiquer, "Youth" ("Jeunesse") est une histoire de vieux. Soit Michael Caine, 82 ans, et Harvey Keitel, 75 ans, qui interprètent deux amis issus des milieux intellectuels américains partis se ressourcer dans un luxueux hôtel des Alpes. Au fil de sa filmographie, l’orfèvre Paolo Sorrentino s’est imposé comme le cinéaste de la déchéance et de la quête de sens ("Il Divo", "This must be the place", "La Grande Bellezza"). Un prix décerné à ses acteurs seniors constituerait, pour eux, une sacrée cure de jouvence.
Photo : Pathé Distribution

Jesse Eisenberg
"Plus fort que les bombes" de Joachim Trier

Son débit de mitraillette et sa dégaine d’ado mal dans ses baskets ont su s’imposer dans le paysage cinématographique américain (David Fincher, Woody Allen, Kelly Reichardt…). Avant d’incarner le méchant Lex Luthor dans "Batman vs. Superman", Jesse Eisenberg donne la réplique à Isabelle Huppert et Gabriel Byrne dans "Plus fort que les bombes", drame du prodige norvégien Joachim Trier. Bref, du lourd, du fort, de la bombe.
Photo : Memento Films

Matthew McConaughey
"La Forêt des songes" de Gus Van Sant

Son précédent passage sur la Croisette en 2012 (pour "The Paperboy" et "Mud") avait été infructueux. Depuis, Matthew McConaughey est devenu l’acteur le plus en vue d’Hollywood et récipiendaire d’un Oscar du meilleur acteur en 2014. Abonné aux prestations d’hommes meurtris-cachant-de-lourds-secrets, l’ancien jeune premier suscite aujourd’hui admiration et sarcasmes. Le rôle de quadragénaire candidat au suicide que Gus Van Sant lui a attribué dans "La Forêt des songes" semble en tout cas avoir été écrit spécialement pour lui.
Photo : SND

Benicio Del Toro
"Sicario" de Denis Villeneuve

Après « Traffic » et « Savages », Benicio Del Toro remet le nez dans la dope grâce à (ou plutôt à cause de) "Sicario" du Québécois Denis Villeneuve. L’acteur portoricain y incarne un mystérieux agent chargé d’assister une équipe du FBI partie en guerre contre les narcotrafiquants de la frontière mexico-américaine. Déjà distingué à Cannes pour son interprétation de Che Guevara - c’était en 2008 - le comédien rentrera-t-il dans l’histoire du festival en glanant un deuxième prix ?
Photo : Richard Foreman

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Cannes 2015
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