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Adriana Ugarte et Emma Suarez
"Julieta" de Pedro Almodovar

Absent des radars cannois depuis 2011, l’Espagnol Pedro Almodovar signe son retour sur la Croisette avec un mélodrame… almodovarien. Soit "Julieta", l’histoire d’une mère qui tente de renouer avec sa fille, qu’elle n’a pas vue depuis 12 ans. Toutes deux peu connues à l’international, Adriana Ugarte (à gauche) et Emma Suarez incarnent l’héroïne à deux âges différents (la première à 30 ans, la seconde à 50). Un double prix d’interprétation à prévoir ?
Photo : El Deseo – Manolo Pavon

Kristen Stewart
"Personal Shopper" d’Olivier Assayas

Qui aurait cru que Kristen Stewart deviendrait un jour l’une des comédiennes les plus en vue du cinéma d’auteur français ? Deux ans après avoir bluffé les festivaliers avec son rôle d’assistante personnelle de Juliette Binoche dans le sublime "Sils Maria", l’actrice américaine retrouve Olivier Assayas. Dans "Personal Shopper", elle campe l’assistante d’une célébrité (encore) qui cherche à entrer en contact avec l’esprit de son frère disparu. Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Photo : Les Films du Losange

Juliette Binoche, Valeria Bruni-Tedeschi, Fabrice Luchini
"Ma Loute" de Bruno Dumont

Longtemps rétif à l’idée de diriger des comédiens professionnels, Bruno Dumont a fait appel à un trio de célébrités pour "Ma Loute". Juliette Binoche, Valeria Bruni-Tedeschi et Fabrice Luchini y jouent des bourgeois décadents se retrouvant au cœur d’une enquête policière. Pour cette farce burlesque et noire, le réalisateur est resté fidèle à sa terre de cinéma, le nord de la France, mais change d’époque puisque l’action se passe au tout début du XXe siècle. Prometteur.
Photo : Roger Arpajou

Adèle Haenel
"La Fille inconnue" de Jean-Pierre et Luc Dardenne

Après avoir mis en scène Cécile de France puis Marion Cotillard, les double-palmés belges Jean-Pierre et Luc Dardenne reviennent à Cannes accompagnés de la nouvelle coqueluche du cinéma francophone, Adèle Haenel. Dans "La Fille inconnue", elle incarne une médecin en proie à la culpabilité après la mort mystérieuse d’une jeune femme. Vue chez Téchiné, Sciamma ou encore Bonello, la comédienne est, à 27 ans, en passe de devenir une actrice incontournable.
Photo : Les Films du Fleuve

Marion Cotillard
"Juste la fin du monde" de Xavier Dolan

Il ne se passe plus une compétition sans elle. Pour la cinquième édition consécutive, Marion Cotillard est à l’affiche d’au moins un film concourant pour la Palme d’or. Cette année, elle sera même représentée deux fois : dans "Mal de pierres" de Nicole Garcia et "Juste la fin du monde" (photo) de Xavier Dolan, où elle donne la réplique à Vincent Cassel, Gaspard Ulliel et Léa Seydoux. Le jeune prodige canadien aurait voulu faire plus sexy qu’il n’y serait pas arrivé.
Photo : Son of Manual – MK2 – Téléfilm Canada

Taraneh Alidousti
"Le Client" d’Asghar Farhadi

Après son escapade française en demi-teinte pour "Le Passé", Asghar Farhadi retrouve les vicissitudes de la société iranienne avec "Le Client", dont la production s’est achevée il y a quelques jours à peine. Taraneh Alidousti y interprète une jeune épouse qui va se retrouver, avec son mari, au centre d’une intrigue sociale typique du metteur en scène téhéranais. Pour rappel : en 2013, "Le Passé" avait valu un prix d’interprétation à Bérénice Béjo. De bon augure...
Photo : Habib Majidi

Damien Bonnard
"Rester vertical" d’Alain Guiraudie

Acteur discret d’ordinaire habitué aux seconds rôles, Damien Bonnard campe pour Alain Guiraudie un jeune marginal obsédé par un loup. Récit initiatique entre la Lozère et la Bretagne, "Rester vertical" promet d’être un sommet de poésie bucolique et de bizarrerie métaphysique. Un film dans la plus pure tradition du cinéma défendue par le réalisateur aveyronnais qui, trois ans après le succès de "L’Inconnu du lac" en sélection parallèle, fait sa première entrée en compétition.
Photo : Les Films du Losange

Adam Driver
"Paterson" de Jim Jarmusch

Difficile de passer à côté du colosse Adam Driver. Grand méchant dark-vadorien dans la nouvelle saga "Star Wars", hipster tendance pervers narcissique chez Noah Baumbach et bientôt missionnaire jésuite pour Martin Scorsese, le comédien américain a su imposer sa silhouette tant à Hollywood que dans le cinéma indépendant. Pour "Paterson", le toujours très attendu Jim Jarmusch lui a offert un rôle de chauffeur de bus s’initiant à la poésie. Une consécration à Cannes le propulserait définitivement dans les sphères intergalactiques du vedettariat.
Photo : Mary Cybulski

Joel Edgerton et Ruth Negga
"Loving" de Jeff Nichols

Il porte haut le flambeau spielbergien du cinéma d’auteur grand public. Tout juste auréolé du succès de sa pépite fantastique "Midnight Special", Jeff Nichols investira la Croisette avec un film aux antipodes (sur le papier en tout cas) de ses précédentes productions. "Loving" raconte l’histoire entre un Blanc et une Noire dans l’Amérique ségrégationniste des années 1950. Joel Edgerton et Ruth Negga incarnent les deux amoureux de cette romance dont la portée politique pourrait ne pas laisser le jury indifférent.
Photo : Big Beach - LLC

Javier Bardem et Charlize Theron
"The Last Face" de Sean Penn

Deux humanitaires travaillant au Liberia tombent amoureux alors que le pays menace de sombrer dans le chaos. Nous ne sommes pas dans un roman à l’eau de rose mais dans "The Last Face", le cinquième long-métrage de Sean Penn en tant que réalisateur. Dans les habits du médecin épris, on retrouvera l’Espagnol Javier Bardem ; dans ceux de la directrice d’une ONG énamourée, la Sud-Africaine Charlize Theron. Casting international donc pour ce drame dans lequel on retrouvera nos Adèle Exarchopoulos et Jean Reno nationaux.
Photo : Mars Films

Isabelle Huppert
"Elle" de Paul Verhoeven

"Elle", c’est le premier film en français du sulfureux et trop rare Néerlandais Paul Verhoeven (rappelez-vous "Basic Instinct"). "Elle", c’est aussi Isabelle Huppert qui y tient le rôle principal, celui d’une chef d’entreprise qui, après avoir été victime d’une agression, se met à traquer son assaillant. Une femme à poigne, un jeu dangereux, une atmosphère tendue : qui d’autres que l’actrice française pouvait se lancer dans l’aventure ?
Photo : SBS Distribution

Elle Fanning
"The Neon Demon" de Nicolas Winding Refn

On connaissait le goût prononcé de Nicolas Winding Refn pour le monde des gangsters (la trilogie "Pusher", "Drive", "Only God Forgives", etc.). On soupçonnait moins son attirance pour l’univers des top-models. Avec "The Neon Demon", le cinéaste danois s’attaque au culte de la beauté en mettant la toute jeune et naïve Elle Fanning aux prises avec des mannequins assoiffées de sang neuf. En clair, un film de cannibales dans le milieu de la mode. Ça sonne comme une bonne vieille série B. Alléchant.
Photo : The Jokers

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