Fidel Castro et ses guérilleros prennent le pouvoir à Cuba après la chute du dictateur Fulgencio Batista, soutenu par les États-Unis, le 1er janvier 1959. La "révolution" cubaine est en marche. (©Library of Congress)
Washington et La Havane rompent leurs relations diplomatiques en janvier. En avril, l’opération dite du débarquement de la "Baie des cochons", dirigée par les Américains, se solde par un échec. (©JFK Presidential Library)
Le Congrès américain impose un embargo commercial total à l’encontre de l’île, tandis que la crise des missiles soviétiques, placés sur le sol cubain, fait craindre une confrontation directe entre les États-Unis et l’Union soviétique. (©National Security Archives)
Sous l’égide du président Jimmy Carter, les États-Unis et Cuba établissent des bureaux d'intérêts (ou encore section d'intérêt) qui faisaient office d'ambassades.(©Carter Presidential Library)
La Havane lève temporairement les restrictions qui empêchent les Cubains de voyager et, par la même occasion, autorise 125 000 personnes à se rendre aux États-Unis. Un épisode marquant appelé "l’exode de Mariel", du nom du port cubain. (©US Coast Guard)
Les exilés cubains de Floride militent pour que le jeune Elian Gonzalez (6 ans), qui avait survécu au naufrage d'une embarcation de réfugiés, puisse rester aux États-Unis. Il retournera à Cuba après cinq mois de crise politico-judiciaire. (©AFP)
Diminué par des problèmes de santé, Fidel Castro confie provisoirement les rênes du pouvoir à son frère Raul. En 2008, ce dernier est élu officiellement à la tête du pays, par l’Assemblée nationale cubaine. (©AFP)
Le président Barack Obama et Raul Castro annoncent que leurs pays vont normaliser leurs relations diplomatiques. Les deux hommes se serrent la main au cours d’une rencontre historique lors du Sommet des Amériques au Panama, en 2015. (©AFP)
Accueilli par Raul Castro le 20 mars 2016, Barack Obama devient le premier président américain en exercice à fouler le sol cubain en près de 50 ans. Malgré ce rapprochement diplomatique, le Congrès américain continue de s’opposer à la levée de l'embargo économique, en vigueur depuis 54 ans. (©AFP)