Ces pays qui rêvent d'une nouvelle étoile sur leur maillot

Qui pour succéder à l’Espagne le 13 juillet prochain ? Sur les 32 équipes en lice pour remporter la Coupe du monde 2014, huit nations ont déjà connu un tel honneur, comme en témoignent les étoiles qui ornent leur maillot. Et si l’Uruguay en affiche quatre, c’est qu’il a ajouté aux deux Coupes du monde qu’il a remportées, ses deux titres olympiques. Avant le début de la compétition, FRANCE 24 dévoile les forces et faiblesses de ces équipes qui veulent une nouvelle étoile.



© Crédits : FRANCE 24 - Textes : Marc DAOU - Photos : AFP

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Allemagne 


Dotée d’une génération exceptionnelle de joueurs (Hummels, Götze, Özil, Müller, Kroos, Draxler, Neuer…), certainement la plus prometteuse de son histoire, et en attente d'un titre majeur depuis l'Euro-96, la Mannschaft figure parmi les principaux favoris du Mondial.

Points forts : La redoutable efficacité de son jeu offensif. Technique et combative à la fois, la sélection allemande bénéficie en plus de l’expérience de joueurs aguerris, tels que Lahm, Schweinsteiger, Podolski et Klose.
Points faibles : La peur de gagner, ou le syndrome du "toujours classé, jamais vainqueur". Finalistes en 2002, puis demi-finalistes en 2006 et 2010, les Allemands n’ont plus été champions du monde depuis 1990.
La star de l’équipe : Le collectif, comme toujours chez les Allemands, même si on peut s’attendre à voir briller le jeune stratège Mario Götze.
Grand absent : Marco Reus, la perle offensive du Borussia Dortmund, blessé à la cheville.
Groupe G : Les Allemands seront opposés au Portugal, au Ghana et aux États-Unis.

Photo : AFP

Angleterre 


Placée dans le groupe de la mort du Mondial-2014, avec l’Uruguay et l’Italie, l’Angleterre n’aura pas le droit de commettre le moindre faux pas, pour espérer démentir tous les pronostics qui la voient sortir dès le premier tour.

Points forts : La vitesse ravageuse des attaquants que sont Daniel Sturridge, Danny Welbeck et Alex Oxlade-Chamberlain, et des latéraux de très grande qualité, tels Leighton Baines, Luke Shaw et Glen Johnson.
Points faibles : La lenteur de la charnière centrale et l’inconstance très anglaise du gardien Joe Hart, qui peut parfois commettre des erreurs fatales.
La star de l’équipe : Le Mancunien Wayne Rooney, qui peut faire basculer un match à lui tout seul.
Grand absent : Theo Walcott, l’ailier droit supersonique d’Arsenal, opéré du genou en janvier.
Groupe D : Le onze anglais commence par un choc contre l’Italie, avant d’enchaîner face à l’Uruguay et au Costa Rica.

Photo : AFP

Argentine 


L’Argentine caresse un rêve fou : s’imposer sur le sol de son grand rival brésilien et le priver d’un titre mondial sur ses propres terres. Et pour ce faire, elle compte plus que jamais sur Lionel Messi, qui a beaucoup à prouver avec le maillot albiceleste.

Points forts : Sans conteste, la ligne d’attaque. Composée de Lionel Messi, de Sergio Agüero, de Gonzalo Higuain et d’Angel Di Maria, elle peut dynamiter n’importe quelle défense.
Points faibles : Une vilaine tendance à rater les grands rendez-vous, puisqu’elle n’a plus dépassé le stade des quarts de finale depuis la finale perdue en 1990. Par ailleurs, le gardien de but et la défense ne sont clairement pas au niveau de l’attaque.
La star de l’équipe : Vous ne savez vraiment pas ? Leeeeeo Messi !
Grand absent : Le buteur Carlos Tevez, champion d’Italie avec la Juventus Turin, non retenu par Alejandro Sabella.
Groupe F : L’Albiceleste affrontera la Bosnie-Herzégovine, l'Iran puis le Nigeria.

Photo : AFP

Brésil 


Le grand favori de la compétition. Personne au Brésil n’imagine que la Seleçao, cinq fois championne du monde, passe à côté de "son" Mondial et que quelqu’un d’autre que le capitaine Thiago Silva puisse soulever la Coupe du monde le 13 juillet prochain.

Points forts : Des joueurs de classe internationale à chaque ligne et surtout, en plus d’une attaque légendaire, une défense de fer composée de Thiago Silva, David Luiz, Daniel Alves et Marcelo.
Points faibles : Le contexte interne qui peut déconcentrer l’équipe. L’organisation de ce Mondial ne fait pas l’unanimité dans le pays, en proie à plusieurs mouvements de contestation, sur fond de crise sociale. Enfin, la pression, qui pèsera lourd sur les épaules du onze brésilien dès le coup d’envoi du tournoi.
La star de l’équipe : Neymar. Décevant depuis son transfert au FC Barcelone, il est attendu au tournant.
Grand absent : Ronaldinho n'a pas été retenu par Luiz Felipe Scolari, tout comme Kàkà. On peut y ajouter Diego Costa, l’attaquant surpuissant de l’Atlético Madrid, qui a opté pour la sélection espagnole.
Groupe A : La Seleçao ouvrira le Mondial face à la Croatie, avant de défier le Mexique, puis le Cameroun.

Photo : AFP

Espagne 


Double championne d’Europe et championne du monde en titre, l’Espagne ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. D’autant plus que l’ossature de l’équipe vainqueur du Mondial-2010 n’a pas subi de grands changements (Casillas, Ramos, Piqué, Xabi Alonso, Iniesta, Xavi, Villa…).

Points forts : Un effectif de gagnants, des joueurs expérimentés auréolés de titres en club et en sélection, la Roja est une terreur. Elle devrait à nouveau miser sur la possession à outrance pour dicter sa loi.
Points faibles : Un effet de surprise inexistant et un jeu qui n’a plus aucun secret pour personne. Un point faible que l’Espagne a payé cher lors de la Coupe des Confédérations en 2013, en s’inclinant 3-0 en finale contre la Seleçao, au Brésil.
La star de l’équipe : Andres Iniesta, la tête pensante de l’équipe avec son compère barcelonais Xavi.
Grand absent : Alvaro Negredo, l’attaquant champion d’Angleterre avec Manchester City.
Groupe B : La Roja jouera gros dès son premier match contre les Pays-Bas, avant d’affronter le Chili et l’Australie.

Photo : AFP

France 


Sans réelle pression, la France a tout à gagner dans ce Mondial. Notamment de l’expérience pour les jeunes joueurs - Pogba, Varane, Digne et Griezmann - programmés pour gagner l’Euro-2016 qui sera disputé à domicile.

Points forts : La baraka légendaire et le mental de gagnant du sélectionneur Didier Deschamps, ainsi qu’un milieu de terrain en or massif composé de Yohan Cabaye, Paul Pogba et Blaise Matuidi.
Points faibles : La jeunesse de l’effectif et son inexpérience en Coupe du monde. Avec ses 26 ans et 10 mois de moyenne d'âge, cette équipe sera la plus jeune jamais alignée par la France pour un Mondial depuis 1954.
La star de l’équipe : Son buteur retrouvé Karim Benzema, auteur d’une saison pleine avec le Real Madrid.
Grand absent : Franck "Kaizer" Ribéry, forfait à cause d’une blessure au dos.
Groupe E : La France ouvre les débats avec le Honduras, avant d’affronter la Suisse et de conclure par l’Équateur.

Photo : AFP

Italie 


La Squadra Azzura, sélection européenne la plus titrée, aimerait rejoindre le Brésil en décrochant une cinquième étoile. Plus prosaïquement, les hommes de Cesare Prandelli visent au minimum une demi-finale.

Points forts : La défense toujours aussi solide, conformément à la tradition italienne, l’inamovible gardien Gigi Buffon et la science du jeu et du placement d’Andrea Pirlo.
Points faibles : Le banc des remplaçants. Ne disposant pas d’un groupe homogène, Cesare Prandelli mise surtout sur un socle composé d’une quinzaine de joueurs qui ont disputé la finale de l’Euro-2012.
La star de l’équipe : Mario Balotelli, l’attaquant milanais de la Squadra Azzura.
Grand absent : Riccardo Montolivo, la sentinelle du milieu, victime d’une fracture du tibia.
Groupe D : Les Italiens commencent par un choc face à l’Angleterre, enchaînent avec le Costa Rica et terminent par l’Uruguay.

Photo : AFP

Uruguay 


Demi-finaliste en 2010, l’Uruguay fait figure d’outsider numéro un. Les hommes d’Oscar Tabarez rêvent de jouer le même tour au Brésil que leurs aînés de 1950, qui s’étaient imposés en finale face à la Seleçao, sur le sol brésilien…

Points forts : L’attaque évidemment. En alignant Edinson Cavani et Luis Suarez, la Celeste a de fortes chances de percer de nombreux coffres-forts défensifs au Brésil.
Points faibles : La défense, rugueuse et vieillissante, et un banc des remplaçants limité.
La star de l’équipe : Luis Suarez, la géniale machine à but de Liverpool.
Grand absent : Aucun absent de marque n’est à déplorer.
Groupe D : La Celeste affrontera tour à tour le Costa Rica, l’Angleterre et l’Italie.

Photo : AFP

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