3,3 millions d’emplois existent au Royaume-Uni grâce au commerce au sein de l’Union européenne, selon le Parlement britannique. Un “Brexit” n’entraînerait pas la disparition de tous ces postes car une partie des liens commerciaux subsisteraient, mais la sortie de l’UE aurait un impact certain en terme d’emplois.
La contribution nette des Britanniques au budget européen s’élève à 12,3 milliards d’euros. Ils paient 18 milliards d’euros mais reçoivent 5,7 milliards d’euros d’aides au secteur public. Le pays est le deuxième contributeur net derrière l’Allemagne.
46,7 milliards d’euros. C’est ce que coûte aux Britanniques les 100 règlementations européennes les plus astreignantes à en croire le cercle de réflexion Open Europe. Londres doit par exemple s’acquitter, chaque année, de 6 milliards d’euros pour le programme britannique de soutien aux énergies renouvelables. Le Brexit ne permettrait d’économiser qu’une partie de cette somme car le Royaume-Uni serait tenu de suivre certaines règles européennes pour exporter ses produits.
Le Royaume-Uni a exporté pour 288 milliards d’euros de biens vers l’UE, ce qui équivaut à 48 % des exportations britanniques totales. L’Allemagne est la destination européenne de prédilection des produits britanniques (10,8 % des exportations), suivi des Pays-Bas (7,9 %). Les opposants au Brexit craignent que les entreprises britanniques perdent des parts de marché. Les importations en provenance de l’UE atteignent, elles, 53 %.
Le Royaume-Uni accueille 3 millions de ressortissants européens. Plus de 15 % d’entre eux viennent de Pologne, communauté la plus représentée. Les partisans du Brexit assurent qu’une sortie de l’UE permettrait de mieux gérer ce flux migratoire, alors que 1,3 million de Britanniques travaillent dans un autre pays de l’Union.
Les Vingt-Sept ont investi 620 milliards d’euros au Royaume-Uni en 2014. Près de la moitié du total des investissements directs étrangers provient de l’Union européenne. Un Brexit rendrait ces flux financiers plus complexes et risquerait de démotiver certains investisseurs potentiels.
Brexit : Un référendum qui vaut des milliards